Paris : capitale intellectuelle du XXè siècle ?

Publié le par Itamarandiba

Colle histoire.

Fiche réalisée par JEZEGOU Marion, LAGADEC Pauline  et YVON Thibault

ECS1 2008-2009

Lycée Chateaubriand

Rennes

 

Paris : capitale intellectuelle du XXè siècle ?

 

 

On entend par intellectuel tout ce qui se rapporte aux idées, à l’intelligence, à la connaissance.

Cela comprend la culture, artistique, littéraire, musicale voire la mode, la recherche, scientifique notamment, ou encore les écoles et universités.

On entend par capitale la ville la plus importante dans un domaine donné.

Se pose ici la question de savoir si Paris occupe le premier rang dans le domaine intellectuel au cours du XXè siècle, une position de capitale ou non.

 

Paris est appelé la « ville Lumière ».

Elle est peuplé de 2.5 millions d’habitants au début du siècle, c’est la troisième ville du monde. La population augmente au cours du XXè siècle et elle a tendance à déborder extra-muros et on a alors une apparition du phénomène de la banlieue.

La France détient le second Empire colonial et est, tout au long du XXè siècle, une des premières puissances économiques mondiales. Paris est une vitrine du pays, en plus d’en être la capitale politique. Comme le pays connaît des évolutions, la place de Paris en connaît également, que ce soit à un niveau français, européen ou mondial.

 

On peut alors s’interroger sur la place occupée par Paris au XXè siècle dans le domaine intellectuel.

 

 

I.     Paris jusqu'à la Seconde Guerre mondiale: la capitale intellectuelle

 

Du début du XXè à l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale, Paris est la capitale intellectuelle que cela soit à l'échelle de la France, de l'Europe ou du monde, et ceux dans des domaines, culturels, scientifiques...

Un certain nombre d'éléments permettent d'expliquer cette place de capitale intellectuelle occupée par Paris.

 

1)     Une influence culturelle majeure de la Belle Epoque à la Seconde Guerre mondiale

 

De la Belle Epoque aux Années Folles, Paris connaît l'apogée de son influence culturelle. Elle joue un rôle privilégié au niveau culturel en Europe et dans le monde, ainsi qu'en France.

 

 

1.1-             A la Belle Epoque

 

Après celle de 1889, la ville organise une seconde exposition universelle en 1900. L'affluence y est très forte : 100 hectares y sont consacrés, 50 millions de visiteurs et de nombreux exposants étrangers, ex AEG électricité.

Siège des instituions culturelles les plus considérées, Paris attire des écrivains et des artistes du monde entier : P. Picasso, M. Ravel, C. Debussy, Hemingway, Emile Zola, Colette, M. Proust...

   Il y a de nombreux cafés, lieux de rencontre entre les artistes (comédiens, écrivains), théâtres, plus           de 100 en 1913, ainsi que des cinémas, un opéra (Garnier).

 C'est à Paris qu'apparaissent nombre de courants artistiques ou qu'ils s'y développent: art nouveau, Delaunay (proche de l'art abstrait), fauvisme...

  Se développe également le cinéma avec Méliès, le père des effets spéciaux, avec des films comme Le Voyage dans la Lune.

 

 

1.2-            Les Années Folles

 

Paris :           

 - toujours le lieu de rendez-vous des artistes :

des peintres = Modigliani, Soutine, Max Ernst, Picasso, ...

des photographes = Man Ray

des musiciens = Stravinsky, Prokofiev, ...

des écrivains = Hemingway, Miller, ...

des sculpteurs = Brancusi, Giacometti, ...

des chanteurs = Joséphine Baker etc.

=> Paris = un lieu de modernité cosmopolite

-        et le lieu de création artistique :

la mode « à la garçonne » : Coco Chanel. En 1945, la ville ne regroupe pas moins d’une centaine de maisons de haute-couture. Elle se développe particulièrement dans les années 20, que cela soit Chanel dans l’habillement, la parfumerie, ou encore Hermès et Vuitton dans la maroquinerie.

l’Art Déco,

mouvement Dada (dont Tristan Tzara est la grande figure),

puis le surréalisme autour d'André Breton = fin de l'utopie positiviste du XIXe s pour un individualisme déchaîné et extravagant, etc.

Paris attire les artistes, preuve de son prestige.

Se développe également le cinéma autour du Front Populaire avec Jean Gabin

 

 

De plus, Paris attire des le début du siècle des touristes, attirés par le prestige de la ville et venu visiter de grands monuments et musées : tour Eiffel, construite pour expo universelle de 1889, Louvre, voire le château de Versailles. Pour ceux qui furent inauguré sur la période : le musée du Petit Palais (1902), musée de peinture, le musée de l’homme créé à l’occasion de l’expo coloniale de 1937.

De même, les Jeux Olympiques de 1924 organisés par la ville de Paris contribue à ce prestige et à l’arrivées de touristes

 

2)     La vitrine du haut niveau scientifique français

 

La France est un pays de haute recherche scientifique, pas du tout attardé à ce niveau.

C'est un pays de recherche théorique. Cela se traduit dans le nombre de prix Nobel français à cette époque :

entre 1903 et 1914, trois prix Nobel français de physique dont Pierre et Marie Curie et Becquerel. Deux Prix Nobel de physique français dans les Années Folles

Sur la même période, trois de médecine.

 

Cela contribue au prestige de Paris et à son image de capitale intellectuelle et scientifique à la fois en Europe et dans le monde entier. D'autant plus que son prestige intellectuel ne repose pas que sur la recherche scientifique.

 

3)     Les étudiants, écoles

 

Au niveau de l’éducation, Paris regroupe les grandes écoles pour la formation des élites françaises. C’est la capitale française de la formation avec des écoles d’ingénieurs (Centrale, Polytechnique), de commerce (HEC), des facultés de science…

En matière d'étudiants, Paris draine des étudiants du monde entier et leur nombre est en croissance. Paris accueille notamment des étudiants en provenance des colonies, les « élites locales » qu’on envoie se former en métropole.

 

Entre 1905 et  la fin des années 30, 4 écrivains français se voient décerner des prix Nobel de littérature,  dont Anatole France en 1921, preuve qu’au niveau des idées, la France n’est pas en reste. Et comme pour les prix Nobel plus scientifiques, ils contribuent au prestige de Paris dans le monde et à son image de capitale intellectuelle.

 

 

   C'est la capitale de la France à toutes les échelles : politique évidemment dans un pays au pouvoir centralisé, mais également culturel. Aucune ville en France n'a le même prestige culturel, les mêmes équipements (écoles...)…

 

 

 

Cependant l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale et l'occupation Nazie de la France va marquer un tournant majeur dans l'histoire de la capitale. En effet, elle est déjà concurrencée par le formidable essor culturel de Berlin dans les années 1920 qui va devenir un centre culturel avec par exemple l'architecture de Bahaus, le cinéma de Murnau et Lang, ou encore le développement de l'expressionisme.

 

 

II.  Mais une montée en puissance de nouvelles places intellectuelles mondiales et des contestations nationales affaiblissant le rôle de Paris à partir des années 1950

 

1.      D'autres villes mondiales commencent à capter les mouvances intellectuelles dès le début du xxe siècle

 

Même si Paris connaît une position largement dominante sur le monde intellectuel au début des années 1920 il n'en demeure pas moins que de nouvelles villes (européennes, mondiales) commencent à affirmer leur rôle culturel, artistique, scientifique dans le monde.

·        Ainsi la Vienne des années 1900-1930 est un creuset pour la connaissance.

Au début du xxe siècle, Vienne est un extraordinaire centre d'innovation intellectuelle pour les arts et les sciences et accueille les meilleures élites intellectuelles de l'époque au même titre que Paris.

C'est là que nait l'un des courants philosophiques qui va avoir le plus d'impact au xxe siècle :

→ psychanalyse (Sigmund Freud et Alfred Adler médecins viennois).

 

2.      L'occupation Nazie de Paris durant la Seconde Guerre mondiale accélère le processus de « décentralisation » intellectuelle avec la fuite de la ville des intellectuels qui se dirigent alors vers de nouvelles places mondiales

·        Ainsi Lausanne devient le lieu d'exil de bon nombre d'intellectuels parisiens. Leur situation est bouleversée par l’Occupation avec la disparition de plusieurs quotidiens et revues (→ éditions de presse et de grands rédacteurs en chef décident d'établir leurs quartiers hors de Paris tel Paris-Soir et son éditeur Jean Prouvost, qui décide de rejoindre Nantes après le 11 juin 1940), l’interdiction de travail signifiée aux enseignants et aux journalistes suspects à cause de leur religion ou de leurs opinions politiques… Ils vont donc se faire éditer en Suisse et proposent leur collaboration à de modestes revues lausannoises ou genevoises pour gagner un peu d'argent. Selon Daniel Simond : « La province n'est plus la province ».

→ Entre 1940 et 1945, un grand nombre d'écrivains et d'artistes français quittèrent la France occupée pour New-York, qui apparaît alors comme la capitale intellectuelle du monde libre, où se retrouvèrent André Breton, Claude Lévi-Strauss, Boris Souvarine, Jacques Maritain, Jules Romains, Saint-Exupéry, Saint-John Perse, Max Ernst, Pierre Lazareff... (voir Paris à New York : Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947) d'Emmanuelle Loyer)

 

·        New-York peut alors véritablement prétendre à la place de capitale intellectuelle du monde plus que n'importe quelle autre ville dans les années 1940-1950. Elle tire profit de sa prospérité, de son hétérogénéité sociale, et de sa capacité à innover. Tout au long du xxe siècle, elle exerce une puissante force d'attraction sur le monde intellectuel, même si après 1960 on ne peut plus parler d'hégémonie new-yorkaise due à la décentralisation culturelle et artistique qui se produit aux États-Unis.

→ développement des théâtres de Broadway et de Times Square, au cœur de Manhattan.

→ développement des universités qui deviennent des lieux d'excellence et forment de nombreux prix Nobel (Ex: Columbia avec 87 prix Nobel, City College of N-Y) au détriment des universités parisiennes.

→ nombre impressionnant de musées (Ex: Metropolitan Museum Of Art, le Met, le Guggenheim, le Museum of Modern Art), d'opéra (Ex: le Metropolitan Opera House), de bibliothèques (Ex: New-York Public Library), de salles de spectacles (Ex: Carnegie Hall où la plupart des plus grands musiciens classiques du XXe siècle s’y sont produits) qui concurrencent les prestigieuses salles parisiennes.

De plus, c'est là que se regroupent, irrésistiblement attirés par les lumières de la ville et les feux de la rampe, peintres et écrivains, acteurs et musiciens → be-bop + le pop art (Andy Warhol) + culture hip-hop, salsa …

·        Londres fait toujours figure de rivale de Paris. En effet au sein de la cité de Wesminster se trouve les quartiers des théâtres et des cinémas les plus courus, avec une « allée des stars » se rapprochant du Walk Of Fame hollywoodien. Quatre grands studios sont donc situés au cœur de Londres: Pinewood, Shepperton, Elstree et Leavesden + grandes écoles de théatres (Central School of speak and drama) + une liste impressionnante de musées (Madame Tussaud's, Museum of London, Tower of London …) + opéras et ballets …

Londres compte également 378 000 étudiants. De plus, avec ses 125 000 étudiants, l'université de Londres apparaît comme la plus grande d'Europe + universités prestigieuses (London School of Economics)...

 

Paris va également perdre tout monopole d'émission sur la mode, avec des artistes organisant des défilés dans de + en + de villes.

Ex: Dans les années 1960 → Essor du prêt-à-porter, en opposition à la grande couture. Les collections de prêt-à-porter des couturiers et des jeunes créateurs sont présentées par des défilés plus seulement à Paris mais dans de nombreuses autres villes telles New-York, Sao Paulo, Milan et Londres lors de « Semaine des défilés ». 1962 → apparition de la première minijupe par Mary Quant à Londres. Naissance de grands stylites partout sur le globe (EU: Calvin Klein, Oscar de la Renta, Ralph Lauren / RU: Burberry, Paul Smith / Esp: Paco Rabanne / Ita: Armani, Gucci...)

 

3.      Et Paris se voit même concurrencer nationalement avec la montée en puissance de villes françaises, permise grâce à la fuite des intellectuels

 

→ Certaines villes profitent de cette fuite d'intellectuels, telle Lyon qui va connaître une extraordinaire effervescence intellectuelle. Les intellectuels régionaux (Ex: philosophe Jean Lacroix, historien Joseph Hours ...) vont ainsi côtoyer les grandes figures françaises.

 

·        Formation / Enseignement

Décentralisation des grandes écoles qui s'établissent sur tout le territoire et captent un nombre de + en + important d'élèves et concurrencent les écoles parisiennes. Ex: Lyon → EM + Centrale / Nantes → Audencia + Centrale / Lille → EDHEC + Centrale / Rennes → ESC + Supelec …

·        Pôles de compétitivité

→ mettre en œuvre des projets de développement économique pour l'innovation. Ex: Toulouse, Nice, Grenoble et Lyon (autres que Paris).

 

 

Paris a donc connu un net recul surtout après la Seconde Guerre mondiale, où de nouvelles villes « capitales intellectuelles » ont émergé et ont continué le processus de « décentralisation culturelle » tout au long du xxe siècle. Ainsi, Paris « ville lumière » et capitale de ce début de xxe siècle se trouve surpassée au niveau mondial (surtout par N-Y) et est concurrencée au niveau nationale. Mais peut-on parler pour autant de la disparition de Paris dans le domaine intellectuel ? Ne pourrait-on pas abandonner le terme de capitale intellectuelle au singulier mais adhérer à l'idée que désormais il existe plusieurs capitales, et que le temps de la domination sans partage est révolu ?

 

 

III.   En renonçant au terme de « la » capitale, il existe des éléments permettant de dire que Paris est toujours « une » capitale intellectuelle

 

1)     Toujours un haut lieu culturel

Paris, reconnue comme l’une des plus belles métropoles du monde, possède une énorme richesse culturelle que l’on doit à son histoire et son immense patrimoine. Paris fait voyager à travers le temps grâce à ses monuments, édifices, musées, bibliothèques, et personnages célèbres.

·        Un patrimoine culturel considérable

-        Paris = « ville-musée » (cf Jean Nouvel)

Ø  Notre-Dame de Paris, musée d’Orsay, Petit et Grand Palais, le Sacré-Cœur, quartier latin avec le Panthéon (Hugo, Curie, Voltaire, Moulin, Jaurès…) à page de l’histoire

Ø  Des quartiers en voie de muséification : ex= le Marais, rénové avec les campagnes de ravalement lancés par Malraux en 1962 (ministre de la Culture)

-        Une multiplication des musées : Paris compte 150 musées.

Ø  Le Louvre = musée le plus visité au monde (8.3 millions de visiteurs en 2006) ; renommée mondiale = musée national d’art moderne, le musée d’Orsay.

Ø  Diversité confirmée des musées parisiens à diversité culturelle à diversité intellectuelle. De nombreuses expositions pour le niveau national mais aussi mondial : expo sur Picasso, Kandinsky…

-        Une richesse architecturale même après les années 50 :

Ø  La politique des grands travaux de Mitterrand dans les années 80-90 : Arche de la défense, pyramide du Louvre, jardin des Tuileries, l’Opéra Bastille, la « très grande bibliothèque » (88-96)

Ø  Le centre d’Art et de la Culture G.Pompidou en 1977 par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers

Ø  1958 : siège de l’UNESCO ; 1963 : Maison de la Radio

·        Un foyer intellectuel encore actif après la 2GM

-        Un foyer littéraire très célèbre après la 2GM : le quartier St Germain des Prés qui attire auteurs, écrivains et artistes à JP.Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian, Jacques Prévert ( dans les cafés des 2 magots, de la Flore). Vrai surtout à une échelle nationale voire européenne. En effet le prestige intellectuel de Paris a baissé dans le monde. Mais elle reste la principale ville de l’activité littéraire de l’édition française. Prix Nobel de littérature : Le Cluzot, Claude Simon.

-        De nombreuses bibliothèques : Bibliothèque nationale de France à 30 millions de volumes (l’une des plus importantes au monde).

-        De nombreux espaces dédiés à la culture et à la science

Ø  Cité des sciences et de l’industrie (reconversion des abattoirs de la Vilette) en 1984-85

Ø  Cité de la musique

Ø  Institut du monde arabe (Jean Nouvel 81-87)

-        Capitale mondiale des conférences et salons : 5% (foire du livre, foire internationale d’art contemporain)

-        Multitude de théâtres et cinémas (400/500 films par semaine) ; Opéra Garnier/Opéra Bastille ; multitude de théâtres : Comédie Française, théâtre de l’Odéon, théâtre de Mogador àdiversité et variété de l’offre. Le cinéma français a conservé son identité et est très productif à l’échelle mondiale (les 3 plus grosses industries cinématographiques mondiales : Hollywood, Bollywood et la France) ; grands réalisateurs : Truffaut Les 400 coups  (1959), Godart… 

·        La ville la plus visitée au monde

26 millions de touristes par an (fin XXème) qui viennent pour les monuments, les musées et les sorties. Ville incontournable pour les touristes même si Paris est de plus en plus concurrencée par Madrid, Vienne, Milan … (pour la mode aussi)

 

2)     Paris a toujours un rôle international = siège d’organisations internationales

L’UNESCO, patrimoine mondial – OCDE, organisation de coopération et développement économique – Secrétariat International de la Chambre de Commerce – Groupe d’Action financière internationale – Association mondiale anationale…

La Défense : sièges sociaux de 14 des 20 premières entreprises nationales, 15 des 50 premières mondiales.

3)     Pôle technique et universitaire

= concentration d’écoles, d’étudiants et de la recherche …

 

·        Paris = pôle d’éducation

-        Enseignement primaire et secondaire : lycée Louis le Grand, Henry IV, lycée Saint Germain en Laye à envergure nationale et internationale.

-        Paris = plus grande ville universitaire d’Europe (300000 étudiants, 300 établissements). Enseignement supérieur : grandes écoles, grandes universités à la Sorbonne, Dauphine (même si elles apparaissent loin dans le classement de Shanghai du fait d’un système français quelque peu différent). Exemple : le plateau de Saclay au sud de Paris  qui regroupe l’université Paris XI, les grandes écoles avec HEC depuis 1964, Polytechnique depuis 1976, et des laboratoires privés et publics àpôle scientifique et technique mondialement reconnu également.

·        La recherche à Paris

-        Lieu de colloques, échange international scientifique

-        Programme pour accueillir les chercheurs étrangers

-        Majorité des centres de recherche de la France (Energie atomique, recherche agronomique, étude spatiale, recherche scientifique à Institut Pasteur)

 

Conclusion

 

-        Paris = « ville lumière » jusqu’à la 2GM à première place incontestée : concentration des artistes, naissance de nouveaux courants artistiques, rayonnement mondial … à LA capitale intellectuelle du début du XXème

-        Cette domination connait un recul à partir de la 2GM avec la montée en puissance d’autres grands espaces/centres culturels. Cependant Paris reste une grande place politique et économique même si son influence recule avec la mondialisation.

-        Paris en tant que capitale intellectuelle recule alors surtout à une échelle mondiale d’autant que d’autres villes comme New York, Londres … cela s’équilibre au niveau européen : l’activité intellectuelle est moins concentrée (montée en puissance de Madrid, Vienne et Berlin…). Mais Paris reste LE pôle intellectuel français = culture (théâtre, musée), recherche … toutes les modes partent de Paris.

 

 

 

 

Publié dans Fiches de colle

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